L AFFAIRE DU COLLIER DE LA REINE
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C'était vers 1880, Louis XVI sentait que les aspirations  de son peuple et de la noblesse devenaient  de plus en plus divergentes.

Il était alors roi de France et pas encore  "Roi des Français".

 

Pourtant, son idée de la justice et de sa charge l'engageait à ne choisir aucun des camps mais le bien du royaume tout entier.

Il savait aussi que cette attitude, pour sage qu'elle  fut, était celle qui lui attirerait le plus d'ennemis.

 

Il devait envisager le jour où il ne pourrait plus avoir confiance en personne.

Dès lors, il aurait besoin d'un moyen sûr pour transmettre ses secrets à ses héritiers.

 

Il est des «p» discrets que l’on nomme des perles.
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Si l'huître crée des perles, c'est plus pour son confort que par sens esthétique.

Si l'on glisse une impureté irritante dans sa coquille, elle la recouvre de nacre pour s'en protéger.

 

Le Roi donna consigne secrète de glisser des lettres gravées dans un élevage d'huîtres.

Au bout d'un temps certain il se trouva en possession quelques centaines de perles dûment étiquetées pour rappeler la lettre ou le chiffre qu'elles renfermaient.

 

Assemblées en collier, elles pouvaient former un message.

Pour le lire il suffirait de dissoudre les perles dans du vinaigre.

 

Mais il lui fallait justifier l'existence  d'un tel collier comprenant plus de 500 perles !

Il en commanda donc un second à son joaillier en lui imposant une forme compatible avec la lecture d'un message.

 

Malheureusement  Louis XVI n'avait aucun  sens artistique, le joaillier, outre la laideur de la forme qu'on lui imposait, savait que tant de perles gâcheraient l'éclat de chacune.

Il eut alors l'idée de remplacer les perles par des diamants. L'éclat de ceux-ci, variant avec la position et la lumière enlèverait toute monotonie au collier.

Il fut d'autant satisfait de son travail qu'il lui permit de recycler des diamants d'un autre collier qu'il avait vainement  tenté de vendre à toutes les cours d'Europe.

 

Bien sûr, le Roi, refusa ce collier de diamant, incompatible avec son projet,  ce qui déclencha le scandale du "collier de la Reine".

 

 

Mais il garda le second collier, celui avec les perles Codées.

 

La Vodka nest pas tenue au secret de linstruction.
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C'est en 1785 qu'il en trouva l'usage.

Lorsqu'on lui révéla l'existence  d'une invention extraordinaire.

Il l'utilisa pour décrire l'endroit où étaient cachés les originaux des documents de l'invention.

 

Renseignez-vous sur cette invention en lisant le document suivant(sans décrypter les cistes qui y sont liées):  http://pagesperso-orange.fr/lormet2/Saknussem/saknussem.htm

 

Maintenant que vous avez lut l'histoire  de la fameuse invention, vous savez qu'un messager emportant une copie des documents avait été débarqué au Kamchatka.

 

Or nous disposons d'une copie du livre où il raconta son voyage :

http://books.google.com/books?id=kTfua_NfOQkC&pg=PA3&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=0_0#PPA1,M1

 

En page 177 Il y raconte les rapports privilégiés qu'il entretint alors avec le Gouverneur du Kamchatka.

Vous remarquerez que le gouverneur possède le même nom que le mari de Meg.

Ce n'est pas un hasard.

 

Compte tenu des relations entre les deux hommes et du fait que la Vodka a été inventée dès le XIVéme siècle, on comprendra que le messager ait pu être trop bavard.

 

Le gouverneur en apprit juste suffisamment pour savoir que l'affaire  était d'importance.

Il mena son enquête qui fut facilité par le mouvement d'émigration lié à la révolution  française  et les lettres que Marie-Antoinette expédiait à toutes les cours d'Europe.

 

C'est cette enquête qui lui révéla l'existence du collier.

Louis XVI avait dû le confier à un proche qui fit partie du dernier flot d'immigrés, sans lui dire ce qu'il recelait.

Les descendants du gouverneur finirent  par s'en emparer.

 

Voila le haut Grand Duc *.
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Pendant des générations, ils cherchèrent  à en connaître  le secret.

 

C'est ainsi qu'un lointain héritier prénommé Alphonse se trouva en France un siècle plus tard.

Sa qualité de peintre lui donnait l'accès aux peintures françaises, meilleur moyen de savoir qui avait porté le collier.

 

Il n'était qu'un rouage actionné de Russie par les descendants du gouverneur.

Ceux-ci obtinrent un avantage considérable en 1895 Quand Wilhelm Röntgen inventa les rayons X.

Grâce à eux ils purent découvrir le secret du collier et le déchiffrer  sans le dissoudre.

Parallèlement, Alphonse enquêtait en France, pour cela il disposait d'un atout important : sa charmante épouse.

 

 Il l'incita à fréquenter les grands salons de Biarritz à Paris, ce qui lui convenait fort bien et lui permettait d'espionner pour son mari.

C'est ainsi qu'elle  fit, entre autre, la connaissance de Ferdinand  de Lesseps.

Par les confidences qu'elle lui soutira, Alphonse découvrit que la république Française en savait plus sur l'invention qu'il ne le pensait.

A l'occasion d'une commande artistique, Alphonse présenta sa femme au président Français, elle ne mit pas longtemps  à devenir sa maîtresse.

 

C'est ainsi que les Russes réunirent  suffisamment d'éléments pour créer un prototype.

On décida de l'essayer près du domicile des parents de Meg, un endroit assez isolé et suffisamment près d'une frontière.

Un Grand Duc de Russie, on ne sait lequel, vint assister à l'expérience.

Il fut impressionné mais il y avait encore du travail, l'effet du prototype restait bien en deçà des possibilités de l'engin réel.

On montra aussi le collier au Grand Duc et il fut conservé par Meg pour lui éviter un autre voyage risqué.

 

C'est ici que se place l'attenta dont furent victime Meg et ses proches.

 

 

Comme vous avez pu l'apprendre, on soupçonna les services Français d'en être les auteurs. Mais, dans ce cas, pourquoi Meg fit-elle tout pour relancer l'enquête, et pourquoi  ne pas simplement profiter de son emprisonnement légal pour la faire avouer ?

On soupçonna aussi un Grand Duc de Russie, ceci indiquant que sa visite provoqua  quelques fuites.

 

Dans la bourse du Couillard.
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La réalité et autre, c'est les services d'un troisième état qui agirent ce soir là.

 

Alphonse étant mort pour avoir résisté, ils tentèrent  de faire avouer Meg.

 

Celle-ci, effrayée mais ne sachant que peu de choses choisit de leur donner le collier.

Mais ils cherchèrent  à obtenir plus d'elle, c'est alors que sa mère arriva.

Ils tentèrent  de la bâillonner mais elle en mourut étouffée.

Affolés par cet événement  imprévu, ils prirent la fuite en promettant à Meg de revenir l'interroger plus tard.

 

Sous le poids de cette menace, Meg ne put rien dire aux policiers.

Elle comptait qu'ils trouveraient d'eux mêmes les coupables.

Elle fut désespérée lorsque l'enquête  s'arrêta.

 

Pourtant elle ne savait que peu de choses sur ses agresseurs cagoulés, si ce n'est leur accent qui révélait une origine ni Russe ni Française.

 

C'était son seul atout, quand elle récupéra le collier pour leur donner, elle y arracha une perle bien précise.

 

Elle l'avait choisie car elle tenait en elle un chiffre.

 

Ce chiffre rappelait à la fois le nom d'un de ses amants lié à l'affaire et la fonction précise de l'invention.

 

Mais surtout, ce chiffre ne révélait les deux précédentes informations que si on le prononçait dans la langue de ses agresseurs !

 

Souhaitant informer discrètement le gouvernement Français et le pousser à relancer l'enquête, elle glissa cette perle dans le portefeuille de son domestique Couillard et l'accusa du vol et de l'agression.

 

Comme elle l'avait  prévu, l'accusation ne tint pas.

 

Malheureusement les policiers ne comprirent pas son message et la prirent pour une affabulatrice.

 

 

Ainsi Meg se retrouva sous la menace des services de cet autre pays.

Ne pouvant être protégée d'eux elle choisit de passer de leur coté.

 

Sa collaboration étant totale, elle fut très bien traitée.

 

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Meg aurait été prise comme modèle
 pour cette statue du Sénat.

 

 

C’est l’endroit où fut menée l’expérimentation qu’il te faudra trouver.

Divise 360° par le chiffre de la perle de Couillard est tu trouveras la direction à prendre depuis le château de Meg (à vol d’oiseau.)

 

(Il y a une autre méthode pour trouver cette direction.

Va visiter le Sénat sur http://www.senat.fr/visite/visite_virtuelle/index_pc.html

Trouve la statue, elle regarde une zone délimitée de jaune. Clique dessus.

Tourne sur toi-même, quand tu viseras entre deux petits anges noirs, tu seras sur le bon azimut.)

 

Si tu as lut l’histoire, tu sauras alors quoi chercher.

Ne t’inquiète pas, aux approches de l’endroit, Alphonse a dessiné des signes pour guider ses complices.

Ils représentent l’objet que Louis XVI avait fait réaliser pour conserver ses secrets.

 

Pour savoir où chercher sur place, inscrit toi sur la ciste 40879.

 

 

Bob d’Artois.

 

 

 

* Ce titre est une affligeante contrepèterie dont je devrais avoir honte. Mais elle pourra vous aider car, avec le nom de l’endroit à trouver, on peut aussi  faire une contrepèterie lamentable, et là, je n’y suis pour rien.